Départ du directeur général de l’Autorité aéroportuaire internationale de Fredericton
(Fredericton, 25 septembre 2014) — Le seul président et directeur général qu’ait connu l’Autorité aéroportuaire internationale de Fredericton (AAIF) a décidé que le moment était venu de prendre sa retraite.
Dès la négociation de la cession de l’aéroport par le gouvernement du Canada (2001), David Innes s’est imposé comme l’âme dirigeante et a tenu la barre à titre de directeur général. À l’époque, il a supervisé la transition de l’aéroport du statut d’installation exploitée par le gouvernement à l’intérieur de balises fort étroites à celui d’autorité aéroportuaire d’envergure commerciale pouvant maintenant accueillir les plus gros avions du monde. Au fil des années, il a vu l’aéroport se transformer et son activité s’amplifier au point d’obtenir la désignation d’aéroport international et, dans les dernières années, d’enregistrer des records pour le nombre de passagers.
Innes considère la transformation de l’aéroport en organisation commerciale comme sa plus grande réalisation. Il faut dire que le monde de l’aviation a connu des années difficiles pendant cette période. Pour ce qui est de l’installation comme telle, le développement le plus important a certes été de porter la piste à 8000 pieds. « C’était notre priorité quand nous avons assumé la responsabilité de l’aéroport. Sa capacité s’est rapidement accrue parce que nous pouvions alors recevoir de plus gros avions. En fait, la longueur de la piste a permis à la reine d’atterrir ici en 2002. C’était peut-être symbolique, mais c’était un début important. Le message était et le monde entier l’a compris : nous voulions faire des affaires internationales. »
Innes est convaincu que, pendant ces années, l’aéroport a reçu un excellent appui des gouvernements, peu importe leur allégeance : « Les bonnes relations sont d’autant plus importantes parce que les petits aéroports sont vulnérables à cause de leur taille, mais, quand on considère à quel point l’industrie aérienne a été malmenée dans les quinze dernières années, elles deviennent cruciales. » M. Innes croit que le creux de la vague est passé et que l’avenir s’annonce plus radieux à la fois pour l’industrie et pour notre aéroport local.
Maintenant que les choses vont mieux et que les affaires sont plus florissantes que jamais à l’aéroport international de Fredericton, M. Innes décide qu’il est temps de se retirer. « La prochaine étape à franchir sera l’agrandissement de l’aérogare et il faudra deux ou trois ans pour terminer le projet; c’est donc un bon moment pour laisser quelqu’un d’autre prendre la relève et mener à bien le projet. »
Innes prévoit quitter son poste d’ici Noël. Le conseil de l’AAIF lui cherche un successeur.