Calme, sérénité et efficacité – Les opérations hivernales d’YFC
Au Nouveau-Brunswick, l’hiver, ça nous connaît! Mais vous seriez sans doute surpris de savoir tout ce qu’il faut faire pour assurer la sûreté et le bon fonctionnement des pistes de l’Aéroport international de Fredericton.
Le déblaiement des pistes permet aux avions de décoller et d’atterrir en toute sécurité, mais ce n’est là qu’une partie des informations dont se servent les pilotes pour prendre leurs décisions. En effet, la vitesse, la direction du vent et les prévisions météo sont des facteurs tout aussi importants. Par ailleurs, comme les avions passent d’un aéroport à l’autre, ils consultent des données provenant de plusieurs endroits, car ils doivent tenir compte des conditions d’atterrissage et de décollage.
Préparation avant la tempête
À l’Aéroport international de Fredericton, on commence à planifier les opérations hivernales des mois avant la première chute de neige. Près de la moitié du personnel de l’Autorité aéroportuaire est affecté au déblaiement des pistes en hiver. Deux mécaniciens à temps plein assurent l’entretien des souffleuses, des chargeuses frontales, des camions de déneigement, des balayeuses de piste et d’autres équipements.
Plus qu’une simple souffleuse
Bien sûr, les pistes d’atterrissage sont légèrement plus larges que votre entrée de garage. Les souffleuses d’aéroport ont donc besoin d’une puissance supérieure à celle des machines ordinaires. Saviez-vous que les nôtres peuvent projeter de la neige sur la même longueur qu’une patinoire de hockey de la LNH (200 pi)?
Chaque tempête se déroule différemment et la méthode à adopter varie en conséquence. Nous évaluons la situation et choisissons la méthode de déneigement et de déglaçage au cas par cas. Les travaux sur la piste commencent parfois avant le début de la tempête. En cas de vents violents, la neige peut être emportée sur la piste et l’aire de trafic, ce qui occupe l’équipe de déneigement même après la fin de la tempête.
Un effort collectif
Une fois la piste dégagée, un véhicule d’inspection spécifiquement conçu à cet effet permet de recueillir des données sur l’état de la surface.
Ensuite, on compile les données dans un compte rendu de l’état de surface des pistes (Global Reporting Format ou GRF) qu’on télécharge par voie électronique. Ce rapport est mis à la disposition de NAV CANADA, des compagnies aériennes et des pilotes. Les pilotes utilisent cette information ainsi que les bulletins météo pour décider s’il est sécuritaire d’atterrir ou de décoller.
La sécurité est notre priorité absolue et, pendant l’hiver, l’équipe dévouée d’YFC travaille d’arrache-pied pour que les vols se déroulent sans encombre.