Diriger un orchestre en plein ciel

Cole Hobson, contrôleur aérien, veille à la sécurité du trafic aérien d’YFC

Cole Hobson était journaliste lorsqu’il a découvert le métier de contrôleur aérien.

Son rédacteur en chef l’avait envoyé couvrir un reportage sur une opération de recrutement organisée par NAV CANADA. Cet organisme, qui gère 18 millions de kilomètres carrés d’espace aérien, avait lancé une vaste campagne de recrutement pour son centre de contrôle aérien de Moncton, un des sept centres du pays.

« Je me suis rendu à cette entrevue et ça m’a fasciné », raconte Cole depuis YFC, où il travaille comme contrôleur aérien. « J’ai découvert un monde dont j’ignorais tout. Honnêtement, je croyais que les contrôleurs aériens étaient les employés des rampes d’accès, qui guidaient les avions jusqu’à la porte d’embarquement, mais ce qui n’est pas le cas.

Tellement séduit par ce qu’il a découvert, Cole décide aussitôt de changer de carrière. Après avoir posé sa candidature au programme hautement compétitif, Cole a été sélectionné et a suivi un programme de formation très rigoureux.

Tout ce qui va et vient

Comme l’a appris Cole, les contrôleurs aériens sont ceux et celles qui guident « les aéronefs qui parcourent l’espace aérien canadien chaque jour, pour assurer la sécurité des voyageurs », comme l’indique le site web de NAV CANADA.

Cole et ses collègues contrôlent tout le trafic aéroportuaire, c’est-à-dire autant les véhicules que les avions, sur le terrain d’YFC et dans une zone de contrôle de cinq milles nautiques autour de l’aéroport.

« En gros, tout ce qui va et vient relève de notre responsabilité », précise-t-il.

Dans son domaine, on mesure les mouvements d’aéronefs : un avion qui décolle ou qui atterrit représente un mouvement. Lors d’une journée chargée, YFC peut enregistrer de 500 à 700 mouvements.

En plus des compagnies aériennes commerciales, du campus très fréquenté du Moncton Flight College et de deux hangars à hélicoptères, la flotte de Forest Protection Limited est également présente.

« Pendant la saison des feux de forêt, le rythme peut être ininterrompu », précise Cole.

La base militaire BFC Gagetown représente une autre source de trafic, en particulier les hélicoptères qui participent à des exercices d’entraînement et d’autres aéronefs militaires.

Calme, sang-froid et maîtrise de soi

Du haut de la tour ayant une vue directe sur l’aéroport, les avions et les pistes, Cole communique calmement avec les pilotes et les autres centres de contrôle aérien, assurant ainsi la sécurité et la fluidité du trafic aérien.

« Les films décrivent souvent le contrôle aérien comme un travail stressant et éprouvant, explique-t-il, sauf que si vous observez un contrôleur aérien qui fait vraiment bien son travail, vous verrez qu’il est calme. Il peut parler sans interruption, mais ne transpire pas et n’a pas la moindre hésitation dans sa voix. J’aime ce sentiment de contrôle. »

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